Cabanes Mobiles et Vivantes
Titre du Projet
SEDENTAIRE ET NOMADE
Réalisation
LA CABANE MOBILE
Description du Projet :
Développement et Pérennisation de Chantier Artistique et Culturel, à l'attention d'Enfants et d'Adultes, au sein de co-partenariats soutenant la notion d'existence « Sédentaire et Nomade »
Direction de projet et responsable artistique :
Maud Bornier oeuvre en tant que directrice de projets et responsable artistique au sein de l'association Lou.K Zarba depuis 2001.
Demeurant auparavant à Grenoble, elle déménage en 2009 pour vivre à Mens, et demande le transfert de ses activités sur les lieux de sa nouvelle résidence.
Maud Bornier a fait l'acquisition en 2002 d'un semi-remorque entièrement aménagé implanté dès lors au camping des Merlons à Prébois où elle vient régulièrement depuis.
Souhaitant à l'origine y mettre en action son rêve de toujours, y vivre et voyager en famille, y enseigner ses pratiques artistiques et scolaires aux enfants et adultes de par les villages, y diffuser ses créations et celles des personnes rencontrées.
Sédentaire par obligation depuis plus d'un an, elle couve et observe son environnement dans ces perspectives et décide désormais de réaliser une partie de ce projet « Sédentaire et Nomade » ici dans le Trièves.
Elle propose donc ce projet d'existence à Lou.K Zarba et envisage la réalisation de « La Cabane Mobile », par l'acquisition associée de son semi-remorque aménagé de 50m2 (intérieur bois - cuisine, salon, alcôve chambre, mezzanine chambre, salle de bain – aménagée dans les années 80 pour le quotidien durant 15 ans d'une famille d'artistes-metteur en scène de spectacle de rue, dont 2 adultes 2 enfants), dans la perspective de sa réhabilitation en Cabane Mobile, soit en roulotte, combinée à des plateaux de jeu type balcons-terrasses de bois, déployables et couvrables suivant les saisons.
De caractère sédentaire et nomade, cette réalisation se veut ancrée à Mens, souhaitant y développer ses activités en lien et complémentarité avec ses habitants et acteurs, y voyager ainsi que progressivement dans les communes du Trièves, fixée sur terrains municipaux, communaux et/ou privés à définir, et tractable par attelages de chevaux ainsi que pour les transits avec son véhicule combi VW aménagé.
Cette cabane mobile en semi-remorque aménagé et amovible pourra tenir lieu de base :
de travaux ludiques, artistiques, culturels accessibles à tous adhérents à son objet
d'espace de jeux et d'ateliers voués à la petite enfance
de ludothèque pour tous
d'espace de recherche, d'atelier et de création (écriture, mouvement, musique, cirque, théâtre..) ouverts progressivement vers tout groupement de personnes intéressées par son objet et ses pratiques
de plateau de créations et de diffusion de performances (spectacles, concerts, films..) à l'attention de tout public
Ayant pour certaines occasions et participations l'autorisation d'avoir pignon sur rue, lors d'évènementiels (foires, braderies, festivals, fêtes de communes publiques et privées..), « la Cabane Mobile » ouvrira également ses portes à toute autre proposition (conférences, projections, expos, réunions, buvette-restauration..) en lien avec son objet et son éthique.
L'ouvrage nécessite dans un premier temps :
La définition et les choix de réalisation de la Cabane Mobile
La consultation des acteurs oeuvrant dans ces champs
La consultation des élus
La mise en oeuvre de co-partenariats
L'intervention d'un architecte
L'intervention d'une équipe de menuisiers-charpentiers
La synthèse des activités viabilisant et pérennisant l'activité
La mise en place d'un statut rémunéré de Maud Bornier pour cet oeuvre, en lien avec ses activités internes et annexes.
Les coûts d'acquisition, de réhabilitation, de lancement d'activités, de fonctionnement
Les financements envisagés
Les soutiens potentiels financiers, humains et en nature
Les subventions publiques et budgets mécènes et privés
Les choix tarifaires publics et privés
Les échéances
La Cabane Mobile, si elle obtient les premiers financements suffisants, pourrait débuter ses plans de réhabilitation dès à présent (Février 2011), son chantier dès les premiers jours de printemps (Avril 2011), ses premiers ateliers-tests au début de l'été (Juin 2011), ses premières participations-tests sur évènementiels d'été (Juillet-Août-Septembre 2011) afin de mettre en place une activité régulière (périscolaire et hebdomadaire) étoffée à partir de la rentrée scolaire 2011-2012.
Activités partenaires envisagées :
- Interventions avec Cirque en Trièves
- Interventions en poste d'Auxiliaire de Vie Scolaire via Inspection Académique
- Ateliers du Mouvement Autonome Petite Enfance en Périscolaire (Lou.K Zarba)
- Ateliers du Mouvement Petite Enfance avec les P'titous du Trièves, la Maison de l'Enfance et la Jeunesse, l'Ecole Maternelle de Mens, les structures Petite Enfance du Trièves
- Diffusion créations personnelles et collectives
Co-partenaires et Financeurs envisagés :
la Mairie de Mens
Le SAT – Delphine Peloux
La MEJ – Nadine Serpollet – Béatrice Fournier
la Communauté de Communes du Trièves
le Conseil Général de l'Isère – Pascale Colin-Madan
ACEISP – Mathilde Durey – Chloé La Gabrielle
le Centre Social de Mens – Claudine Durand
l'Office du Tourisme de Mens
le Conseil Régional de Rhône-Alpes
Architecte : Jean-Luc Moulin et Patrice Carle
Menuisiers-Charpentiers : Tout pour Toit, Pain de Vie
Les Nouvelles du Pays, Trait d'Union, Les Antennes de Grenoble
La Ville de Grenoble
Public et Relation – Sophie Le Garroy
le Collectif Artistique Un euro ne fait pas le printemps de Roissard
la Compagnie La Ligne de Désir – Richard Cayre de Pau
la Compagnie La Saillie – Pascal Mengelle de Mens-Grenoble
les Structures Conceptrices locales de Jeux
l'Association CoqueCigrue et le festival de l'Oeuf à St-Guillaume
l'Organisation du Festival Mens Alors à Mens
Le camping des Merlons
Des amis, artistes et acteurs locaux, régionaux, nationaux, internationaux
Des parents d'enfants participants et tout participant
Des commerçants de Mens et communes du Trièves
Des Donateurs et Mécènes
En 2014, le Camping des Merlons est transféré de son ancien propriétaire et gérant qui accueillait et hébergeait le semi-remorque à l’année sans aucun souci depuis 2002, vers son petit-fils qui décide de faire évacuer du site toutes les anciennes caravanes afin d’assainir les lieux et moderniser le camping. Un appel de sa part demande à Maud Bornier de venir chercher le semi-remorque avant la fin de la semaine sans quoi il sera mis sur le bord de la route auquel cas elle devra s’en expliquer avec la gendarmerie. Maud cherche immédiatement un terrain puisqu’il n’est possible de l’acheminer sur le sien avec un copropriétaire qui le refuse, puis un voisin lui propose de lui laisser son terrain nu afin qu’elle l’y implante momentanément, le temps de trouver d'autres pistes. Seulement la cabine tractrice du semi-remorque a été rachetée par une casse, étant entendu qu’à l’époque il n’était plus envisagé de déplacer le semi-remorque, et Maud ne parvient en un si court laps de temps, à trouver un véhicule suffisamment puissant pour le tracter. Ainsi le nouveau gérant du camping refuse toute négociation et alors que Maud a acheté ce semi-remorque mais qu’elle n’en retrouve pas immédiatement les papiers enfouis dans ses cartons de multiples déménagements, le gérant refuse de la lui racheter, l’injonctant, si elle demande officiellement à le récupérer au-delà du délai, de devoir verser un règlement de stationnement à son grand-père qui jusque là ne l’a pas demandé. Aucune discussion n’est plus possible et ce gérant soumet ainsi Maud à devoir lui céder le semi-remorque. Ce gérant le récupère alors pour le décortiquer de tout son intérieur et en faire une annexe de bureau accolée à la ferme du camping et toujours utilsé aujourd'hui. Maud ne trouve aucun recours et se trouve donc amputée de son bien sans aucune sorte de réseau qui lui permette de sauver son habitat.
Entre-temps, sans moyen ni salaire, et parce que son stationnement à son adresse de résidence dérange un co-propriétaire qui refuse ce type de projet chez lui, elle devra également revendre son VW aménagé avec lequel elle voyageait depuis 10 ans.
Ces évènements entament son rêve. Mais elle garde cependant ce désir et acquiert un char à foin qui lui a droit de cité sur son terrain en copropriété. Mais lorsque l’on vit en terrain hostile, rien ne peut être construit sur place et construire une roulotte sur ce char à foin à cet endroit n’est pas possible.
Elle est entre-temps sommée de quitter la maison en copropriété et part s’installer à L’Atelier au centre de Mens où elle ouvre L’Atelier - Cabane Mobile, lieu d’échange, d’exposition, de création et de diffusion dans lequel elle accueille des artistes et créé avec eux, ainsi que propose plusieurs évènements ouverts au public durant l’année de sa location.
Débute alors pour elle un contrat aidé qui sera conduit puis reconduit une fois et suivi d’un CDD d’une année, soit 3 années de salariat, précaire mais effectif, grâce aux ateliers de cirque qu’elle enseigne aux élèves de classe sport du Collège jusqu’en 2017.
Cependant, il lui est notifié par voie juridique qu’un retour dans sa maison en co-propriété sera bénéfique à sa vie de famille, ce qu’elle fait dans l’intention d’un nouvel accord d’équilibre et proposant que la maison écologique soit un lieu de résidence d’intervenants dans les domaines écologiques, artistiques, culturels et qu’ainsi puissent y être organisés des stages, session de création et de visites, avec création sur le terrain de cabanes mobiles (roulottes de gîte, dôme géodésique pour les activités cirque, danse, théâtre..), kerterre de gîte, sachant que la maison, atypique, construite sur structure bois en terre-paille-chaux est déjà composée de 3 logements indépendants et/ou reliables et d’une salle panoramique offrant déjà un terrain de pratiques, les potagers, jardin jungle, bassin de phytoépuration, constructions de modules pour parvenir à une autonomie énergétique étant ici envisageables et intégrés au fondement du projet - cf https://auxpresdelareineduchemin.blogspot.com/ et le site d’appel à dons ou prêts : https://www.leetchi.com/c/aux-pres-de-la-reine-du-chemin
Ici non plus, aucun soutien de co-propriété ne vient ni aucun apport de financement non plus.
A ce jour, en Septembre 2020, à défaut de terminer de financer sa part de la maison La Reine des Prés, Maud sera contrainte de revendre sa part du bien et de déménager.
Quelqu'en soit le cas, elle n'abandonnera pas ce projet.
Consulter : L'ATELIER CABANE MOBILE et LOU CIRK ZARBA dont les descriptifs se trouvent dans un article suivant.
et L'article UN VILLAGE DE KERTERRE EN TRIEVES
sur
http://www.helloasso.com
LOU.K ZARBA - 10 Septembre 2020
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