CHRONOLOGIE

samedi 27 avril 2019

IN-FRACTION(S)

IN-FRACTION(S)
D(ES) ESPACE(S) ET DE(S) PERSONNE(S) ENTRE ELLE(S)

PIÈCE(S) APPARTager & CONF'Errance(s) VIVANTE(S)

de Lou.K Zarba

CRÉATIONS 2019


Maud Bornier est Conceptrice et Coordinatrice du projet IN-FRACTION(S) au sein de Lou.K Zarba. Elle met en lien les actrices suscitées pour la mise en oeuvre de ce chantier et est sollicitée par elles sur des points de transmission et de mise en lien de contenus et axes de recherche. Elle construit la partie administrative en lien avec chacune d’elles et s’accorde avec elles sur la constitution collégiale des travaux à fournir. Les réalisations, les conceptions, les créations, les recherches, formulations et transmissions sur le terrain se conçoivent de façon horizontale et complémentaire, en totale concordance avec les contenus, objectifs et moyens statués par l’association Lou.K Zarba. Chacune des personnes actrices de ces recherches en sont co-conceptrices et membres de par l’inscription de leurs recherches et diffusions au sein de Lou.K Zarba 

Les thématiques de recherche travaillées au sein des IN-FRACTIONS s’inscrivent dans une observation et une réflexion à la fois objective par les sources choisies, et subjective par le traitement artistique et critique inhérent à leur mise en espace. Elles sont abordées sous un angle éminemment scientifique respectant les règles de principes propres à la recherche scientifique, à ses processus et outils, puis sont réfléchies en termes de transmission poétique afin de donner la possibilité à l’auditeur-visiteur de recevoir concepts, images, textes, éléments de recherche au travers le prisme à la fois de l’historienne et de l’actrice, exploitants les données et les digérant au sein de leurs propres pistes et outils d’évolution. Dans sa recherche artistique singulière, unique, réinventant ou tentant de décloisonner l’acte formel vers un cheminement jusque là inexploré, Maud Bornier tente de donner chair à l’inexplicable, de la part abstraite et concrète des faits et sujets, à ce qu’il est complexe de dire, de faire, de narrer. Cette recherche part d’une connaissance acquise et encore inconnue pour avancer vers une proposition de transmission innovante, sur le fond et la forme jusque là inconnues, et qu’elle cherche à développer. Cette démarche touche autant les champs scientifiques-sources que les moyens des actrices elles-mêmes de ces IN-FRACTION(S), mises à nues dans un souci de transparence, de résonance, de concordance et d’ouverture à des mondes non explorés. L’objet de ces recherches tente de donner à voir au creux de ce qui peut demeurer invisible au coeur du processus commun, d’ouvrir des pistes faisant écho à l’existence humaine dans tous les environnements composant les champs sociétaux du monde entier. A l’heure actuelle, les contenus sont inédits et doivent être préservés de toute récupération ou exploitation rapide et incontrôlée.



IN-FRACTION(S) d(es) Espace(s) et de(s) Personne(s) entre Elle(s)
se composent de 2 ensembles contenant l’un et l'autre des Outils et Images en Commun et non :

1er ensemble : PIÈCE(S) APPARTager

PIÈCES APPARTager À DIFFUSER à ce jour s'intitulent :
- SOLITUD - avec Maud Bornier
- LA BOITE NOIRE - avec Maud Bornier
- NAISSANCE(s) - avec Maud Bornier, Lou Taman, Charlotte Elie Axelle
- AQUA-RIUM #1 et #2 avec Maud Bornier
- DOUCE ERRANCE - avec Maud Bornier, Yannick Barbe
- ODES AUX PEUPLES DE TOUS PAYS avec Maud Bornier, Yannick Barbe, Cécile Datry
une 8ème PIÈCE APPARTager est en PRÉPARATION : LA MINUTE DE SILENCE - avec Maud Bornier
une 9ème PIÈCE APPARTager est EN CRÉATION : avec Maud Bornier et Iénisseï Teicher


2ème ensemble : CONF’Errance(s) VIVANTE(S)

La 1ère CONF’Errance VIVANTE est en cours de création et de diffusion
Elle s’intitule : Migrant(e)s ou Réfugié(e)s ? Hommes Femmes ou Enfants ? L'exode des réfugié(e)s espagnol(e)s 1937-1940
Sujet : Historique de l'exode et de l'accueil des femmes espagnoles réfugiées en France 
avec Marie-Christine Duret et Maud Bornier
Sa 1ère présentation a eu lieu le 12 Avril 2019 à La Parenthèse de St Jean en Royans - Drôme

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Ces propositions d’IN-FRACTION(S) s’interpénètrent, elles sont à la fois indépendantes et reliées les unes au autres. Chacune survient de l’existence de toutes les autres, leurs thématiques, outils de recherche et mises en espace s’inter-alimentent entre elles et les actrices y participant ont été choisies pour leurs compétences dans leurs domaines de recherches  et d’applications spécifiques et combinées

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PIÈCE(S) APPARTager

Les Pièces APPARTager sont des occasions toutes singulières de développer des partenariats au coeur du quotidien des habitants, de les emmener dans des fils fictions thématiques et réfléchies collectivement, in situ, en lien avec l'environnement et le cadre de vie des personnes impliquées, d'offrir à une famille, ses voisins, le quartier, une forme ludique de rencontre et de partage, de créer un espace d'échange et de dialogue, de partage de savoirs et de créativité accessible avec les moyens du bord et ce que les participants pourront contribuer à y apporter de leurs propres ressources au sens large.

Leur générique d'appel à diffusion est celui-ci :

Vous Souhaitez Accueillir Lou.K Zarba
en résidence Chez Vous
pour des Répétitions et Représentations À la Maison ?

Vous désirez offrir une Oeuvre Artistique Vivante à votre famille, vos ami-e-s ?

Vous souhaitez ouvrir votre logis
à une troupe et des spectateurs
pour un voyage à destination inconnue ?

Vous avez un thème ou une idée à proposer ?
Ou vous préférez vivre vous-même une surprise ?

Actrices Danseuses Musiciennes, Arts Plasticiennes
Auteurs Imaginatrices et Sonorisatrices de Lou.K Zarba
Oeuvrent Chez Vous
en Solo - Duo - Trio - Quatuor …
durant 2 à plusieurs jours
selon votre choix

Elles Créent ou Adaptent un Spectacle-Performance
Spécialement adapté à votre Logement
en Intérieur et/ou Extérieur
au fil des Espaces
et accueillent les spectateurs In Vivo
pour une à plusieurs représentations
Au Moment qui vous Convient

Il se peut que ce soit à l'occasion d'une Fête organisée chez vous
d'un Anniversaire, d'une soirée inédite, d'une occasion particulière vous concernant
ou de toute autre circonstance non définie

Nous sommes à l'écoute de votre souhait

Nous investissons vos Espaces Particuliers
en toute confiance mutuelle et attention

Nous y déployons nos ailes nos voix, nos images et nos sons
pour partager avec vous nos Passions des Arts Visuels et Vivants
tout en proposant une prestation sur mesure
mêlant des acteurs et des spectateurs d'horizons variés
curieux de nouvelles formes interactives et participatives

Vous êtes bien sûr force de proposition sur ces chantiers
et si vous le désirez vous nous accompagnez de A à Z dans cette aventure.

Nous négocions les contreparties réciproques de cette résidence et de ces présentations directement avec vous

N'hésitez pas à nous contacter pour toute info rencontre et réservation
au 06 75 03 61 29 ou sur loukzarba@outlook.fr



CONTENUS des PIÈCES APPARTager





PIÈCES APPARTager #1

SOLITUD
de Lou.K Zarba – création 2001-2005 – en diffusion
Composition et interprétation : Maud Bornier


Introduction de Maud Bornier :

Je vous écris de mon petit logis enfoui dans la cité profonde, au pays des rêves et tourments mêlés, au pays des cœurs brisés, des hommes qui ont mal au ventre et qui voudraient crier… je vous écris parce que je vous aime contre vents et marées, pour toucher une moëlle épinière que je ne pourrais envelopper sans me piquer.
Je ne vous connais pas mais je vous vois et mon corps tremble, la fièvre me prend, mon cœur s’emballe, mon sang fuit, mes cheveux tressaillent, je me liquéfie…
Je suis partie dans la montagne, savourer ses parfums, caresser la terre et les feuilles, et je me suis assise en regardant la ville en-dessous.
Soudain sa voix m’est parvenue, fluide, rauque, profonde, légère, par petits coups tendue, par petits coups lancinante et parmi ses mots-sons que seule l’émotion réverbère j’ai entendu Lou Lou Loooouuuuu y’es-tu m’entends-tu ? Loooouuuuuu… Looouuu… Lou y’es-tu reviens-tu ? et repartie dans sa danse folle et poussière, sur ce coin de prairie perdue, virevoltant de l’arbre à l’eau, je l’ai suivie chantante et vous parlant sans cesse, en silence puis éclats de rires et voix…

Comment ne voyez-vous pas cette femme ? Comment ne pouvez-vous pas la sentir ? Comment ne pouvez-vous pas l’aimer ? La respirer, l’humer, la pétrir, l’embarquer, la saisir, la dévorer, la consoler, comment ne pouvez-vous pas reconnaître en vous le bonheur qu’elle porte, son ivresse, sa douceur, sa rudesse, sa force, sa nature, son rire. Comment ne pouvez-vous pas la prendre dans vos bras et chercher avec elle, d’instant en instant d’instables équilibres, le bonheur, la fragilité, la vie ? Comment ne pouvez-vous pas transformer vos chagrins en perles de cristal avec elle. Ne vous rendez-vous donc pas compte ?... que votre vie est là…

Livia – être de Solitud (Avril 2001)


 photo de Olivier H.


Pourquoi SOLITUD ? Qu’est-ce que SOLITUD ? Qui est SOLITUD ?

SOLITUD est une première création de Lou.K Zarba.

C’est une performance, un personnage, un mot, sensibles, portant un ou plusieurs éléments possibles de voir et de transmettre. Elle questionne l’acteur, le vivant quel qu’il soit, sur sa représentation du monde.

SOLITUD est une entité isolée passant de la représentation intimiste à celle spectaculaire, franchissant la ligne de front, conflit entre le soi et l’autre, entre le dedans et le dehors, entre le quotidien et le sacré, entre le jour et la nuit, entre le paraître et la nudité, entre le taire et le dire, entre la guerre et la paix, entre la vie et la mort… entre l’amour et la solitude. Elle est une proposition pour tenter d’éclairer autrement le lieu même où se jouent nos mots, nos corps, notre mémoire et notre oubli.

SOLITUD est une performance accouchée en mouvement, silence, musique, son, avec ou sans parole

Dans un espace nu, d’ombre et de lumière, le pas lent et léger, la danse folle de SOLITUD, silhouette d’une femme venue d’un horizon lointain, portant sa propre nudité sous le voile atmosphérique de la terre, célébrant les vivants dans un hommage aux morts.

SOLITUD est un acte symbolique de semence à perpétuité.
une Vision
une Caresse
un Sourire
un Frisson
une Larme
un Cri
des fleurs en forme de mains, des mains en forme de fleurs
nées d’un souffle en suspens
parmi la succession d’instants de solitudes


SOLITUD #O, 1, 2, 3
de Lou.K Zarba
“... une nuit
un battement de coeur à la porte.
Dehors, dans le brouillard, une femme,
cheveux de brindilles et robe de plantes aquatiques,
ruisselante des eaux vertes du lac.
“ Je suis toi, dit-elle,
je viens de loin.
Accompagne-moi, j’ai quelque chose à te montrer... ”
Elle va pour repartir, son manteau s’ouvre et alors
soudain une lumière d’or... partout, une lumière d’or ...”

Extrait du poème “ Woman Who Lives Under the Lake ” C.P.Estès
Rowing Songs For the Night Sea Journey; Contemporary Chants (Publication privée, 1989)


Composition de SOLITUD de Lou.K Zarba

SOLITUD est un solo (1 actrice) en 4 parties liées et indépendantes. Chacune peut-être présentée en 4 temps séparés ou successifs. Suivant l’espace de jeu, son découpage peut-être adapté, conservant sa chronologie ou pas, en plusieurs lieux successifs, en enfilade ou clairsemés à proximité. SOLITUD est imaginée dans un rapport frontal permettant ensuite une mobilité sur divers terrains.

Adaptation et recherche sur long terme suivant chaque présentation – mûrissement par évolution de compositions instantanées avec éléments scénographiques mouvants d’une fois sur l’autre

Danse buto – Théâtre physique organique
Corps/voix
Poser des repères dans l’inconnu
Partir
Réinventer sur trame de matières, d’états, de directions, de tournants

«  Ni possession, ni dédoublement, mais l’étrange sensation que l’autre en soi vit enfin qu’il va entrer dans la danse dès les premiers pas « 

«  Le corps est le vêtement de l’âme » de Jean-Pierre Chambon


SOLITUD naît sur l'instant

Rien n’est arrêté, fini de SOLITUD

Le temps, l’espace, la sculptera et la transformera

Séquences de SOLITUD

SOLITUD #0
Un personnage dont on ne peut que percevoir l’ombre parle en langage imaginaire et chante « Une enfant chante dans l’aube clair de son manège en tournant l’intérieur de ses mains comme si elle donnait un doux câlin ».
Elle porte une bougie et un manteau.
Sa présence est brute et fulgurante.
Elle met en lumière la scène en allumant les mèches alentour.
Elle s’échappe.

Apparaît derrière un tissu l’ombre chinoise d’une femme.
Extrait sonore « Heart » de la voix de SOLITUD.
Corps en fête/Voix.
Fin de la voix sur un souffle.
Extrait d’enregistrement d‘applaudissements.
Extinction du projecteur-rideau.

Commence la musique de F.Frith « Bois et scie métallique ».
Apparaît une femme en robe de fête.
C’est SOLITUD, lumineuse, état d’ivresse, de gaieté.
Elle marche en virevoltant sur un sol de tranchée de terre, escarpé, comme elle traverserait un chant de blé.
Contraste terrain de ruines / Mouvement de rire / Son de bois scié et de métallique.

SOLITUD se prend le pied sur un grava et chute.

SOLITUD #1
Commence la musique de F.Frith « Bois et scie métallique ».
Apparaît une femme en robe de fête.
C’est SOLITUD, lumineuse, état d’ivresse, de gaieté.
Elle marche en virevoltant sur un sol de tranchée de terre, escarpé, comme elle traverserait un chant de blé.
Contraste terrain de ruines / Mouvement de rire / Son de bois scié et de métallique.

SOLITUD se prend le pied sur un grava et chute.
Son de rue et de foule, de ville et de circulation durant laquelle, arrêtée là, SOLITUD regarde les passants pressés la frôler, et les hèle en parlant muet, comme un fantôme dans un espace suractivé.
SOLITUD rampe vers le terre-plein en avant-scène, une grille d’égout ou un carré de dalle comme une plaque de trottoir.
SOLITUD sur le carreau.
Son de clochettes comme celle que l’on entend dans un tramway ancien ou en ouvrant la porte de certains magasins.
SOLITUD se relève sur la dernière clochette.
Fin de la séquence musicale.

Début de la musique de F.Frith « Asiatique » durant laquelle SOLITUD parle en criant et en riant, le texte de P.Quignard « On ne transmet que l’autre monde ».
SOLITUD termine en quittant le plateau sur « la musique n’est ni dans le halètement pulmonaire, ni dans l’instrument, ni dans la notation, ni dans le musicien !…. -Suspens Silence- … dans une femme perdue ». Elle sort.

SOLITUD #2
Commence la musique de Purcell « Solitude » interprétée par SOLITUD
Dans le lointain, une lueur de bougie éclaire une silhouette.
C’est SOLITUD.
Une femme nue, couverte de terre.
Qui s’avance.
Pas lent et léger.
Puis danse folle.
Dans la main, une rose danse avec elle.
Alternance.
Solitude.
Des fleurs en formes de mains. Des mains en forme de fleurs.
Déposent la bougie.
Les pétales de rose dans la bouche.
Immobilisation.
Les mains s’emparent du ventre, le pétrissent, en décollent une parcelle de poussière de terre.
La bouche pleure les pétales.
Les mains comme des poings s’étouffent et lentement pleurent la terre.
SOLITUD enterre.
Se craquelle.
S’encoquille.
Fin de la musique de Purcell. Silence.

SOLITUD #3
Son de pulsation cardiaque.
Intimité cannibalique et tendre
SOLITUD parle des mots de voix chantante, enchevêtrés au texte de P.Quignard « Nous commençons par manger nos mères dans leur ventre » projeté sur le tissu blanc dès qu’elle a commencé de parler.
Timbre comme un voix soufflant dans l’oreille.
Fin du texte.
Extinction de l’écran.
SOLITUD souffle la mèche.
Arrêt de la pulsation cardiaque.
Petite voix d’enfant chantant « Une enfant chante dans la rue claire de son manège en tournant l’intérieur de ses mains comme si elle donnait un doux calin »

...

soit SOLITUD se perpétue en boucles par SOLITUD #0, 1, 2, 3 etc
soit SOLITUD se perpétue dans le désordre de SOLITUD #0, 1, 2, 3 etc avec des variations
soit SOLITUD se perpétue avec de nouvelles séquences SOLITUD #4, 5, 6 etc
soit SOLITUD ne se perpétue pas ...

Matériau sonore de SOLITUD

Chanson de M.Bornier « En tournant l’intérieur de ses mains »
Texte en langage imaginaire « Fraica sousse »
Enregistrement sonore de voix féminine parlant en langage imaginaire-anglais « Heart »
Enregistrement sonore d’applaudissements
Morceau instrumental de Fred Frith « Bois et scie métallique »
Morceau musical - chanson de Fred Frith «  Asiatique »
Texte « On ne transmet que l’autre monde » de Pascal Quignard
Morceau musical et chanté de Purcell intitulé « Solitude »
Texte « Nous commençons par manger nos mères dans leur ventre » de P.Quignard

Matériau scénographique de SOLITUD

1 tissu - voilage blanc ou écru / sacs de terre / 1 grille ou plaque d’égout, une dalle ou un support métallique carré / Une rose rouge ouverte / Argile corporelle / Robe de bal-cérémonie rose-rouge pétillante / Perruque amazone / Veste longue et sombre à capuche

Matériau textuel de SOLITUD

« Fraica sousse » de Maud BORNIER
 « Fraica sousse pi chtan cardiou aploide trio rofuenb
Prok jep gohr tui vyk jum totf aruf yopot yu japaoria boputuzu bea erfat yet uator ye zourzoy fric joh
Por infouji renta tu galpe halva bul shtan fisdounza qui sante douille ko sin mourio iretensio ya vomira henla bassine
Cuali pod dechir te amoru ? »

« On ne transmet que l’autre monde » de Pascal Quignard
« On ne transmet que l’autre monde. On ne traduit que l’autre langue. Seul l’autre sexe hante. On ne hèle que ce qu’on a perdu. Le paradis est le temps antérieur au temps. Il est un lieu étrange qui est situé à l’Ouest de l’Eden et dans lequel on rêve. Ce que nous transportons ? L’ombre de la nudité. Nous transportons le souvenir de corps plus anciens que le nôtre. Nous ne sommes que la trace vivante d’une scène qui n’est plus.
Dans la musique ce qui est transmis c’est l’émouvoir qui ouvre les corps. Les hommes ont entendu avant de voir et ils ont été bouleversés avant de crier.
La musique n’est ni dans le halètement pulmonaire. Ni dans l’instrument. Ni dans la notation. Ni dans le musicien.
Dans une femme perdue. »

« Nous commençons par manger nos mères dans leur ventre » de Pascal Quignard
 « Nous commençons par manger nos mères dans leur ventre puis, sortis de leur sexe, criant, nous les mangeons dans leur lait. Nous dérobons leur langue à partir de leur regard, l’étalonnant à la moue de leurs lèvres. Nous inventons le sens en échangeant des sourires. S’instruire c’est sucer les os des cadavres. Les trouer puis souffler dans la mort. C’est parasiter les ruines des oeuvres. Nous sommes tous des voleurs. Nous sommes tous des clandestins. Il n’y a pas un centimètre carré de la nature que l’homme puisse revendiquer comme un territoire attribué. Nous sommes tous fous et quand nous ne le sommes pas nous sommes imaginaires ; nous vivons entourés d’hallucinations qui trompent mal la carence ou l’absence ; et le sens que nous procurons à tout ce que nous pouvons vivre est ce qui reste de la face d’une mère passée dans la mort. Nous sommes tous précaires et désynchronisés ; nous commençons en avance ; nous nous mourons tous avant de mûrir.
L’originaire est invisible.
Les vrais messages transitent dans les corps à l’insu de ceux qui les échangent. »



PIÈCE APPARTager #2

LA BOITE NOIRE #0
de Lou.K Zarba

Création 2004
initiée par Maud Bornier*
et réalisée au sein du collectif La Bifurk
avec les soutiens de Lou.K Zarba*, Insolant'Image* et Lykra*


LA BOITE NOIRE #0, c’est un 1er spécimen d’une série de BOITES NOIRES, pièces à convictions échappées du caisson interrogatif RESISTER POUR VIVRE ? en réponse à la proposition VIVRE suggérée par Maud Bornier pour le projet A PRENDRE OU A LAISSER de Lou.K Zarba*

PRESENTATION DE LA PROPOSITION

CADRE GENERAL

ARBORESCENCE

projet global initié par Lou.K Zarba à sa fondation en 2001
intitulé
A PRENDRE OU A LAISSER

 proposition 1 initiée par Maud Bornier – actrice de Lou.K Zarba
VIVRE

chapitres interrogatifs
A : PAYER POUR VIVRE ?
B : RESISTER POUR VIVRE ?
C : MANGER POUR VIVRE ?
D : AIMER POUR VIVRE ?
etc

chapitres déclinés en 4 séries d'épisodes avec leurs variations #
(variation = regard sur un même objet sous des angles et points de vue différents):

1 – LA BOITE NOIRE #0,1,2,3,4 etc
2 - SOLItuDE #0, 2, 3, 4 etc
3 - WOUAÎ #0,1,2,3,4 etc
4 - Là, mi-nus, tes deux si lent se... #0,1,2,3,4 etc

s'incluant progressivement dans les A, B, C etc

épisodes montés dans le désordre
de durées variant de 3 minutes à 5h voir plus
(la présentation de tous les épisodes réunis peut durer de 3 jours à 30 ans, en bivouac)


REALISATION

avec Maud Bornier et à chaque fois d'autres acteurs et partenaires

jauge spectateurs, de 1 à 1500 (suivant les épisodes) fois 0,1,2,3,4 etc (suivant les variations)

en tout lieu existant ou à bâtir (d'un lit à une nacelle de montgolfière en passant par le théâtre antique d'athène, les cuisines de jull, une cariolle de bicyclette... ad libitum)

du rendez-vous manqués au rendez-vous à ne pas manquer

des instants à vivre

sans début ni fin, à prendre ou à laisser


CONTENUS DES PREMIERS EPISODES

SOLITUD #0, 1, 2, 3
créées entre 2001 et 2005 – diffusion

WOUAÎ #0, 1
créées depuis 2003 – diffusion

Là, mi-nus, tes deux si lent se...” #0, 1
créées en 2002 - diffusion

Dossiers de ces épisodes consultables sur demande
Créations et propositions de Maud Bornier



LA BOITE NOIRE #0.0

le trou noir, borderline (point de rupture)

proposition de Maud Bornier
créée en 2004 - diffusion

Performance échaffaudée en 2004 dans le cadre d'un chantier collectif organisé par le collectif Delirium Tremens réunissant des acteurs plasticiens, costumiers, graphistes, sérigraphes, danseurs proposant un parcours déambulatoire traversant les performances mises en espace par chacun de ces acteurs dans la halle du site La Bifurk à Grenoble

5 spectateurs rentrent en même temps dans la boite noire #0. Fermée, la boîte est totalement noire. Seul 1 filament de lumière trace d’une cloison à l’autre un rayon. Son de murmure à stridence (crimurmure). Danse sur le fil, frôler l’instant d’arrêt, de disjonctage (Danse avec le rayon / variations de sa linéarité, cassure, diffraction, le rayon-laser sur des zones précises du corps et dans les trous du corps – bouche, oreilles, nombril = la scrutation, la chirurgie, l’introspection, l’onde, le courant, l’électroencéphalogramme… et danse avec les bras de la camisole… Lien dans cet instant/regard et corps de l’autre) puis sortie des spectateurs pour retrouver E. les yeux bandés, en mouvement circulaire
autour de la boite.

"La boite noire c’est le point de rupture, le temps O de vide, de bascule dans le chaos.

C’est l’intérieur de l’œil qui ne révèle plus que des fragments d’images,
des instantanés, flashs de lumière dans l’obscurité la plus complète,
quand le corps est en extrême fracture.

Le cerveau ne fonctionne plus que par failles, par échos, par soubresauts.

Le fil de vie (le fin faisceau de lumière) représente
l’enregistrement d’électroencéphalogramme,
fonctionnant en ligne dominante plate, et par séquences, particules de mémoire,
ultime élan de lutte, de résistance, par fréquences, diffractions, syncopes,
comme une ligne fonctionnelle transmettant les vibrations internes encore éveillées
avant le disjonctage total.

Le trou noir est l’ultime passage (segmenté par les portes),
espace et temps suspendus, sans repère relatif,
entre la léthargie pré-mortem et la mort frôlée, imminente…
un concentré avant la chute…

et s’il n’y a pas chute totale (mort) la porte se réouvre et réoriente la personne
vers l’état comateux, cotonneux,
qui enroule et déroule inlassablement la fibre de l’être (tissus de camisole)
couvant et dévoilant l’œil (l’extérieur boite noire, le blanc)

Si le spectateur franchit la ligne, il franchit la phase de retour à la vie (par la 2ème porte)
en ayant été traversé par la limite, l’électro-friction.
S’il ne la franchit pas, il revient en arrière et devra la revivre de A à Z
(retourner dans la boite)
retenter complètement ce lâcher et trouver en lui le mouvement de cycle ininterrompu

menant vers l’à-venir."

LA BOITE NOIRE #0.1
Création 2007
initiée par Maud Bornier*
et réalisée au sein du collectif 1 euro ne fait pas le printemps
avec les soutiens de Lou.K Zarba*, Autre(s) Espaces* et Les Dociles*

NOTE D'INTENTION – Maud Bornier

« Quel délice de manger dans le noir ! Emporter de la nourriture dans mon lit et manger dans le noir. Il peut être impossible d’en voir la forme, mais elle redouble de saveur. Je pense parfois que toute lumière est indécente.
Goût pour une intimité plus charnelle, plus sombre, suspicion à l’égard de toute avant-garde officiellement reconnue et canonisée. Les formes ont beau être plus nettes à la lumière, l’éclairage entraîne sa méfiance : sous le feu des projecteurs, la saveur des choses diminue de moitié. » - Auteur inconnu


LA BOITE NOIRE #1, c’est un 2ème spécimen d’une série de BOITES NOIRES, pièces à convictions échappées du caisson interrogatif AIMER POUR VIVRE ? en réponse à la proposition VIVRE suggérée par Maud Bornier pour le projet A PRENDRE OU A LAISSER de Lou.K Zarba


“Je considère à ce jour que les temps de gestation, de mûrissement interne de ma recherche et de ses accouchements sont liés à tout mouvement intime de mon existence, et qu'il me faut sans cesse remettre à jour mes questionnements et ma place dans ce monde avant d'estimer être en mesure de donner à voir un point de vue personnel, particulier et suffisamment ouvert au spectateur, qui suscite chez lui une dose d'interrogation et de bouleversement singuliers.

Ce sans doute pourquoi je réfute souvent l'idée toute faite, la forme figée, le confort pré-mâché et installé... je préfère miser sur l'inconnu, le tournant, la surprise, le changement... quitte à ne jamais trouver ma place... j'estime que la seule issue se trouve dans le mouvement, qu'il ne peut exister de point de vue arrêté sur ce qui est, en constante modification... un acte artistique doit être pour moi un acte vivant, autant que de naître, vivre et mourir... s'il doit jaillir, c'est sans condition, comme essentiel. Ancré et lié au(x) monde(s). Comme une respiration, insufflant ne serait-ce qu’un tantinet de possibles au devenir de l’humanité présente. Etre – je le souhaite - un rire, un tremblement, une secousse, un frisson, une larme, une pensée motrice et constructive... comme une rencontre puissante, grave et fragile qui inspire en chacun le désir d’accéder à la douceur et au plaisir de vivre, sous quelque forme choisie par chacun que ce soit avec ou sans les autres, et de la revendiquer, surtout et quoi qu’il arrive, pour tous.

Mon univers et ma recherche sont empreints de mes tranches d’existence sociétalement qualifiées d’expériences en territoires “scientifiques, artistiques, philosophiques, politiques etc etc etc”

“Physiques, chimiques, mathématiques, sonores, vocales, musicales, cinématographiques, circassiennes, théâtresques, danseuses”, toutes organisées successivement les unes séparément des autres, annexées dedans et hors du quotidien de chaque jour au sein d’écoles, de facultés, d’ateliers, de stages, de masterclasses, je les relie de prime mémoire – non sans obstacles et difficultés et obstructions - comme des voyages vers des caps inconnus, dont les sillages (ce qui implique que les caps existent, symboliquement ou de facto) soient parcourus sans frontière, de place en place, dits d’allers et retours, du dedans au dehors, d’ici à l’ailleurs, épidermiquement liés pour ma part... utopie, certes sans doute et non dénuée aussi de critiques et de paradoxes et de doutes et voire de colères pour ma part j’en conviens... difficile d’en découdre au regard de l’état du monde.
Mon aspiration et ma pratique buto dès lors confirme mon prompt souvenir, ma perception originelle et de tout temps, transmise au travers de certaines de mes rencontres et enseignements : je vis et croît dans un tout lié. le moteur conscient qui innerve mon appréhension : celui de tendre à être actrice totale et vivante, vectrice de tout élément qui me et que je traverse, que je et qui me constitue, sans délimitation définitive, principe identitaire ou territoriale envers quiconque et ni rigoureusement moi-même.
Majoritairement méconnu, fantasmé, buto a pour particularité d'interroger et re-questionner sans fin chaque personne qui l'aborde et l’explore – parce que tout est là et que chacun étant ce qu'il devient, dans sa complexité, sa multiplicité, son caractère unique et irremplaçable, et parce que toute image, toute expression, tout acte jaillissant du vivant de chacun sont justement propres à chacun, l'idée commune ne peut correspondre à un accord intime avec tous, et chacun ne peut accepter sans réaction d’être classifié, d’appartenir obligatoirement à un groupe fixe et immuable.

Les idées toutes faites et convictions arrêtées sur ce que serait buto ne sont pas buto. Les idées toutes faites et convictions arrêtées sur quoi que ce soit d’ailleurs. Elles figent la vie et bloque les transmissions elles-mêmes.

Un maitre fondateur japonais me dit un jour que 5 années de pratique personnelle intensive au moins sont nécessaires à son enseignement. Au japon. Dans le contexte culturel qui le vit naître. Et encore. Ici je dis qu’il est vain tout au plus de croire avoir acquis quoi que ce soit au nom de buto. Comme au nom de quoi que ce soit d’ailleurs.

S’il ne veut s’enchaîner ou se clouer au repos prolongé voire éternel, l’Homme doit se re-questionner, et ne le cesser pas un instant de plus que nécessaire à son repos, variablement nécessaire j’en conviens, selon l’impératif, choisi par, imposé à et supposé de chacun.

Trop fermement rivés à l’apparence, à l’esthétisme, qui irrémédiablement installent, uniformisent, confortabilisent, ces principes conformistes anesthésient et ravagent toute possibilité, ne serait-ce déjà que s’ouvrir, s’énoncer puis naître puis exister, à la moindre singularité, la moindre inconnue, la moindre surprise, la moindre différence, éléments pourtant essentielles selon moi au devenir. Apparence, esthétismes qui dès lors nous font désespérément mort. A se dire ainsi que cela ne servirait à rien dans ces conditions de chercher. Que je n’arriverais à rien puisque la finalité, le résultat sont dénués de sens, corruptibles par et pour eux-mêmes, figés à l’instant de leur apparition, qu’il n’ont en tout et pour tout pas lieu d’être, puisqu’ils doivent à chaque instant s’entre-succéder et que l’épuisement, la mort foudroyante par ce procédé me guette... c’est le cas, la mort me guette, quoi qu’il en soit. Autant cependant le plus longtemps supportable être sereinement en vie d’ici-là. Et comment ?

Alors je tente l’impossible résultat. Sa traçabilité sociale ? L’enregistrement officiel et administratif de sa pré-existence. Sa conception et la survivance de ses concepteurs ? La création et sa diffusion, moyennant financement, coûte que coûte, mais pas par tous les moyens. En existe-t-il toujours, où en trouver d’autres ?

Où chercher autrement ?

Sous le plus de modes possibles, retrouver ce qu’est vivre, alimenter, nourrir ce qui est et bousculer ce qui fige, le questionner et ne pas en démordre, de l’intérieur, chercher des espaces de chantiers ouverts à vivre, partout où les barrières soient encore franchissables, ce qui n'est pas simple quand la sécurité profile et vigile tout mouvement impromptu et dit-audacieux... mais qui se paye l’audace ? Impayable, la franche expression, de tout temps franc moins que tout univers dit-reconnu et politiquement acceptable, car défini dans les cadres de règles internes bien-pensantes et oublieuses.

Garder les yeux ouverts

Toute coopération avec tel ou untel, aussi enthousiaste et insouciante s’en saisisse-t-elle, nécessite de mon point de vue exigence et concentration extrêmes, à la fois optimistes, détendues et attentives, retrouvées par le travail physique, la marche, le rire, l’alimentation du désir, le rêve, le voyage, même immobile... être là... trouver sa propre existence ici ou ailleurs, seule et avec les autres, parmi de moult possibles... y évoluer... avoir le choix... et voir pour chacun la possibilité d’évoluer, dans le respect de son intégrité et de celle des autres, telles sont notamment mes aspirations personnelles.”


PRESENTATION DE LA PROPOSITION

CADRE GENERAL

ARBORESCENCE

projet global initié par Lou.K Zarba à sa fondation en 2001
intitulé
A PRENDRE OU A LAISSER

proposition 1 initiée par Maud Bornier – actrice de Lou.K Zarba
VIVRE

chapitres interrogatifs
A : PAYER POUR VIVRE ?
B : RESISTER POUR VIVRE ?
C : MANGER POUR VIVRE ?
D : AIMER POUR VIVRE ?
etc

chapitres déclinés en 4 séries d'épisodes avec leurs variations #
(variation = regard sur un même objet sous des angles et points de vue différents):

1 – LA BOITE NOIRE #0,1,2,3,4 etc
2 - SOLITUD #0, 1, 2, 3, 4 etc
3 - WOUAÏ #0,1,2,3,4 etc
4 - Là, mi-nus, tes deux si lent se... #0,1,2,3,4 etc

s'incluant progressivement dans les A, B, C etc

épisodes montés dans le désordre
de durées variant de 3 minutes à 5h voir plus
(la présentation de tous les épisodes réunis peut durer de 3 jours à 30 ans, en bivouac)


REALISATION

avec Maud Bornier et à chaque fois d'autres acteurs et partenaires

jauge spectateurs, de 1 à 1500 (suivant les épisodes) fois 0,1,2,3,4 etc (suivant les variations)

en tout lieu existant ou à bâtir (d'un lit à une nacelle de montgolfière en passant par le théâtre antique d'athène, les cuisines de jull, une cariolle de bicyclette... ad libitum)

du rendez-vous manqués au rendez-vous à ne pas manquer

des instants à vivre

sans début ni fin, à prendre ou à laisser

CONTENUS DES AUTRES EPISODES

SOLITUD #0, 1, 2, 3
créées entre 2001 et 2005 – diffusion

WOUAÎ #0, 1, 2, 3, 4
créées en 2003 – diffusion

Là, mi-nus, tes deux si lent se...” #0, 1
créées en 2002 - diffusion

Dossiers de ces épisodes consultables sur demande
Créations et propositions de Maud Bornier

LA BOITE NOIRE #0

le trou noir, borderline (point de rupture)

proposition de Maud Bornier

créées en 2004 - diffusion

Performance échaffaudée en 2004 dans le cadre d'un chantier collectif organisé par le collectif Delirium Tremens réunissant des acteurs plasticiens, costumiers, graphistes, sérigraphes, danseurs proposant un parcours déambulatoire traversant les performances mises en espace par chacun de ces acteurs dans la halle du site La Bifurk à Grenoble

5 spectateurs rentrent en même temps dans la boite noire #0. Fermée, la boîte est totalement noire. Seul 1 filament de lumière trace d’une cloison à l’autre un rayon. Son de murmure à stridence (crimurmure). Danse sur le fil, frôler l’instant d’arrêt, de disjonctage (Danse avec le rayon / variations de sa linéarité, cassure, diffraction, le rayon-laser sur des zones précises du corps et dans les trous du corps – bouche, oreilles, nombril = la scrutation, la chirurgie, l’introspection, l’onde, le courant, l’électroencéphalogramme… et danse avec les bras de la camisole… Lien dans cet instant/regard et corps de l’autre) puis sortie des spectateurs pour retrouver E. les yeux bandés, en mouvement circulaire autour de la boite.

"La boite noire c’est le point de rupture, le temps O de vide, de bascule dans le chaos.

C’est l’intérieur de l’œil qui ne révèle plus que des fragments d’images,
des instantanés, flashs de lumière dans l’obscurité la plus complète,
quand le corps est en extrême fracture.

Le cerveau ne fonctionne plus que par failles, par échos, par soubresauts.

Le fil de vie (le fin faisceau de lumière) représente

l’enregistrement d’électroencéphalogramme,
fonctionnant en ligne dominante plate, et par séquences, particules de mémoire,
ultime élan de lutte, de résistance, par fréquences, diffractions, syncopes,
comme une ligne fonctionnelle transmettant les vibrations internes encore éveillées
avant le disjonctage total.

Le trou noir est l’ultime passage (segmenté par les portes),

espace et temps suspendus, sans repère relatif,
entre la léthargie pré-mortem et la mort frôlée, imminente…
un concentré avant la chute…

et s’il n’y a pas chute totale (mort) la porte se réouvre et réoriente la personne
vers l’état comateux, cotonneux,
qui enroule et déroule inlassablement la fibre de l’être (tissus de camisole)
couvant et dévoilant l’œil (l’extérieur boite noire, le blanc)

Si le spectateur franchit la ligne, il franchit la phase de retour à la vie (par la 2ème porte)

en ayant été traversé par la limite, l’électro-friction.
S’il ne la franchit pas, il revient en arrière et devra la revivre de A à Z
(retourner dans la boite)
retenter complètement ce lâcher et trouver en lui le mouvement de cycle ininterrompu
menant vers l’à-venir."


LA BOITE NOIRE #1
"embrasse-moi pour que tout s'arrête"

Création : initiée par Maud Bornier – actrice du collectif 1 euro ne fait pas le printemps, soutenue par ce collectif, en co-partenariat avec Lou.K Zarba, Autre(s) Espace(s) et Les Dociles
Demande d'aide à la création auprès du Conseil Général de l'Isère
Acteurs : Maud Bornier et Jean-Claude Tisseyre
Conception prévue à Grenoble et agglomération en février 2007
Calendrier de réalisation prévu :
Montage et répétitions de 12 jours du 1er au 20 février 2007
4 premières dates de diffusion en Isère avec 8 représentations (2 par jour) du 21 au 24 février 2007
Conception de l’installation boite noire : Les acteurs avec le soutien de la compagnie Les Zinzins
Recherche, écriture, montage, acte : Maud Bornier et Jean-Claude Tisseyre
Technique : projections image et son multisources, sur les plans du cube et sur les corps
Durée de la représentation : 3/4h à 1h

Dans un espace vide, sur une place ou voie publique, dans un terrain vague, dans une cour ou jardin ou appartement ou espace privé
ou
à l'intérieur d'un sas, ou d'un passage ou d'ascenseur dans un immeuble,
la boite noire

à l'intérieur de la boite noire, une cage

autour de la cage, les spectateurs

dans et autour de la cage, les 2 acteurs

Propos : appâter le spectateur, moyennant 4 euros l’entrée + un sac en plastique garni, en lui proposant de s’introduire dans la boite noire #1, 2ème spécimen d’une série de BOITES NOIRES, pièces à conviction échappées du caisson interrogatif PAYER POUR VIVRE ? en réponse à la proposition VIVRE suggérée pour le projet A PRENDRE OU A LAISSER

En quelques mots, décrire la pièce à conviction comme un objet concentré de cris et d'images (un hurloir où lui-même pourra hurler, se taire, parler, écouter, exulter), espace dont il ne pourra pas sortir durant la performance
Pousser un cri seulement peut-être, Donner un coup de poing dans la sentence, la perpétuelle chansonnette
Sans savoir comment à priori, Chercher, Sans motif dévoilé ni apparent, Sans forcément savoir pourquoi
Juste pour crier ou rire, pour respirer peut-être
Sortir de là rafraichi, lavé, décrotté, comme certains autres peuvent aller se rouler par terre en boite de nuit ou prendre un bain de boue là-haut, dans la forêt
Tenter de stimuler un frisson, une secousse, un choc, un trop-plein, un leitmotiv en boucle obsessionnelle et poser la question de : qu'est-ce que ça te me vous nous fait, qu'est-ce que tu je vous nous ressentons, est-ce que tu je vous nous avons quelque chose à dire, est-ce que j'accepte de m'entendre dire ça ? où sommes-nous, qui sommes-nous, responsable ? coupable ? innocent ? criminel ? aaaaaaaaahhhhhh !!!!! en quoi ? pourquoi ? aaaaaaaaahhhhhh !!!!!
Nous n’imposerons pas de jugement ni d'idée ni de point de vue ni d’incitation à la révolte
Nous n’avons à priori rien à discourir
Nous proposerons un espace et presserons des boutons, des interrupteurs
Là nous danserons à notre façon sur l'instant du déroulement de la boite noire #1
Nous offrirons un support de projection de chacun soi et le monde... projection projection projection aaaaaaaaaaahhh... une recherche d'autres regards, d'autres points de vue... 
et pour ce qui est du résultat, de l’analyse, chacun se fera son opinion comme il le sent
De prime abord, je veux injecter de l'image et du son, à profusion
Danser dans cette cage comme dans un champ de tournesols
Et interroger le spectateur présent sur son rapport physique, organique, viscéral à l'information (révélée par l'actualité en boucle, au discours audiovisuel par exemple, notamment sur les champs communs de l'environnement, des conflits...), à l'inconnu, à l'enfermement, aux codes, à l'interdit...
S’injecter dans l'overdose, la saturation et observer, questionner les actes, les mots qui s'ensuivent...
Et ensuite peut-être, questionner : qu'est-ce qu'on fait de ça ? sans réponse à fortiori non plus peut-être aussi


"Je ne suis rien / Jamais je ne serai rien. Je ne puis vouloir être rien... Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde. " // F.Pessoa



PIÈCE APPARTager #3

NAISSANCE(s) à diffuser
avec Maud Bornier, Lou Taman, Charlotte Elie Axelle
Solo-Duo-Trio-Quatuor-Quintet-Sextet



PIÈCES APPARTager #4 #5 à diffuser
AQUA-RIUM #1 et #2
avec Maud Bornier
Solos


"AQUA Rium #1 ... mais l'Eau rit-Elle ?"

Performance Aquatique Intra Muros

au Musée du Trièves

présentée par Maud Bornier & Cie Lou.K Zarba


Le Musée du Trièves donne Carte Blanche à Maud Bornierpour la réalisation d'une création artistique au cœur de ses expositions thématiques et permanentes.

La présentation de cette investigation, dite "Performance Aquatique intra Muros"

y aura lieu le 16 juillet 2013 à partir de 17h.


"AQUA Rium... mais l'Eau rit-Elle ?"
est la question primordiale posée sur ce chantier aquaphile.

Partant du constat que "Nous sommes tous des Marins d'Eaux Douces" et forte d'observations macro, cosmiques et oniriques au fil de l'Eau, Maud Bornier, actiste** présumée de l'absurde et du butolique*** immergera nos sens le temps d'une apnée prolongée dans l'eau fraîche et revigorante du bocal local pour tenter de répondre à quelques-uns de ses mystères submersibles.
Elle embarquera ainsi pour une traversée imaginaire en solitaire-accompagnée, ce jour-là et quelle que soit la météorologie prévue, de vos soifs de visiteurs explorateurs... Invité(e)s à naviguer sur "L'Eau dans tous ses Eclats", vous serez, grâce à votre prescience**** susceptibles alors de devenir Spect-Acteurs, Voyageurs et Rapporteurs de "l'Eau De Là..."

Vous êtes bienvenus dans cette expérience ouverte au public de tout âge et de tout horizon

A bientôt au Musée de Mens !

*Maud Bornier est actrice-danseuse, auteur-compositrice, conceptrice d'installations et de costumes

**Actiste : compression d'"actrice-artiste"

***Butolique : de Buto (Bu-to : frapper le sol avec ses pieds)

Action originelle de danses telles que la dénommée "Danse Buto" (née au Japon) entre autres pratiquée de par le monde ****Prescience : faculté de pouvoir lire dans l'avenir.

D'un point de vue théologique, c'est la connaissance qu'a Dieu des évènements à venir.

C'est aussi une étape caractérisée par le fait qu'il n'existe aucune théorie générale dans un domaine donné, ou qu'il y a autant de théories que de chercheurs.

Un stade immature, sans guide théorique pour réguler l'activité scientifique.

C'est un thème qui a été développé de multiples manières dans le domaine de la science-fiction. La prescience y apporte un pouvoir important et souvent décisif. 



AQUA Rium #2 ... l'EAU dans tous ses Éclats
Performance Aquatique Extra-Muros
au Musée du Trièves
de Maud Bornier - Cie Lou.K Zarba

Le Musée du Trièves a donné Carte Blanche à Maud Bornier pour la réalisation d'une création artistique au Cœur de ses Expositions thématiques et permanentes.
Intitulé "AQUA Rium ... mais l'EAU rit-Elle ?", le 1er épisode de cette création a eu lieu le 16 juillet à l'intérieur du Musée du Trièves.
Le Second Épisode intitulé "AQUA Rium ... L'EAU dans tous ses ECLATS" aura lieu ce Samedi 14 septembre à partir de 16h au départ du Musée de Mens.
"Ce chantier aquaphile est né de la proposition et du désir de Sophie Martinez et des Amis du Musée d'ouvrir les portes du Musée de Mens à des intervenants et artistes aux pratiques diverses dont les champs imaginaires offrent des interprétations et des perspectives vivantes à l'Histoire et aux Thématiques de ses expositions.
Cette nouvelle investigation de Maud Bornier, dite cette fois-ci "Performance Aquatique Extra-Muros" est également inscrite sur ce we de septembre au sein des Journées du Patrimoine.
Partant du constat que "Nous sommes tous des Marins d'Eaux Douces", Maud Bornier, actiste** présumée de l'absurde et du butolique***, immergera nos sens le temps d'une inspiration prolongée au fil de l'eau fraîche et revigorante du bocal local, et offrira de pêcher quelques pas de danse au contact de ses douces éclaboussures.
Invité(e)s à naviguer sur "L'EAU dans tous ses Éclats", vous serez par votre prescience susceptibles alors de devenir Spect-Acteurs, Voyageurs et Rapporteurs de "l'Eau De Là...""
Vous êtes bienvenus dans cette expérience ouverte au public de tout âge et de tout horizon A très bientôt au Musée de Mens.. et sur la Place de la Halle !

*Maud Bornier, est actrice-danseuse, auteur-compositrice, conceptrice d'installations et de costumes, et réside à Mens depuis 2009

**compression "actrice-artiste"

***de Buto : Bu-to - frapper le sol avec ses pieds - action originelle de danses telles que la dénommée "Danse Buto" (née au Japon) entre autres pratiquée de par le monde

Financement, Soutiens Techniques et Logistiques : La Communauté de Communes du Trièves, La Mairie de Mens, Le Musée de Mens



PIÈCE APPARTager #6 à diffuser
DOUCE ERRANCE
avec Maud Bornier, Yannick Barbe
Duo ou Trio

Lou.K Zarba & Cie
présente "Douce Errance" au Pays des Hérandous
Une pièce spécialement conçue pour la Fête de Noël du Sou de l'Ecole de St-Jean d'Hérans

"Un jardin
Dans un endroit fragile
Battu par des résonances d'un espace éloigné
Un Courant soulève les petites boules de lumière
Dans le moment d'une saison retrouvée"

Spectacle composé d'après des extraits du Conte de l'Oeuf de Dino Buzzati mis en dessin sur sable par Yannick Barbe, et d'après des extraits de Aqua-Rium, performance dansée et chantée par Maud Bornier, sur une bande-son conçue, jouée et sonorisée par Maud Bornier, Yannick Barbe et Christophe Bon




PIÈCE APPARTager #7 à diffuser

ODES AUX PEUPLES DE TOUS PAYS
avec Maud Bornier, Yannick Barbe, Cécile Datry, Christophe Bon
Trio

Traçant des sillons au fil de l'Exposition du Musée du Trièves intitulée "Le Fait religieux en Trièves", de curieux personnages déambulent entre réalité et fiction sur le fil d'installations poétiques et éphémères créées in situ, au travers de chansons et mélodies revisitées dans l'instant d'interrogations multiples vers un avenir en construction à partager et à inventer au gré de l'imagination de chacun-e et pour le bonheur de tous-tes






PIÈCE APPARTager #8 en préparation
LA MINUTE DE SILENCE
d'après l'ouvrage de Claude-Henry Buffard
avec Maud Bornier et (acteur partenaire ou non)
Solo ou Duo

Extrait compilé d'un monologue de "La Minute de Silence" de Claude-Henry Buffard :


"Elle va partir quitter ou rejoindre qui sait

Pour s’habituer à cette part d’elle qui s’appelle aussi l’histoire des hommes qu’elle a là inscrite
Il faut qu’elle fasse quelque chose des grains de sa peau qui ne sont pas encore retournés au règne végétal
Elle n’a pas posé ses valises avant de venir vous parler
Vous ne pourriez pas les trouver
Elle n’a pas pu parler plus de dix minutes
Ca lui a fait du bien quand même
Toute son enfance elle les a entendues nos mères dire à tout bout de champ que si ça recommençait il faudrait y aller les premiers ne pas attendre qu’on vienne nous chercher y aller en chantant
qu’on est un peuple qu’on fait brûler et qui y va en chantant et en jouant du violon
Elles ne disaient pas brûler elles disaient cuire un peuple qu’on fait cuire
C’était leur façon de bavarder d’occuper le temps sur le pas de la porte
Vous avez entendu vous ces phrases de grandes personnes sans oser les comprendre pendant des années
Elle tous les jours
Et elle allait se cacher pour se demander où ça Où est-ce qu’on irait tous en chantant
Sa destination c’est le pays qu’on essayait d’atteindre à cloche-pied quand on était petits et qu’on jouait à la craie sur le trottoir
C ’est le voyage qu’elle craint
Elle a très peur du voyage
Après on verra
Ils lui ont pris son billet elle ne s’est occupée de rien
Est-ce qu’ils lui auront trouvé une place près de la fenêtre
Elle risque d’être secouée
Elle a emporté deux ou trois cachets
On verra bien" 



PIÈCE APPARTager #9 en création
avec Maud Bornier et 1 acteur-ice
Duo
ICI ET MAINTENANT
« L’œil existe à l’état sauvage » André Breton

Mais sur quoi se fixent, demandera-t-on, les yeux du danseur ?
On entre là, précisément dans le vif du sujet

Une « cérémonie secrète » touche le corps du spectateur et « remplit tous les espaces vides de sa chair ». Comme les puits que devaient creuser en eux les artistes de l’underground, les yeux du danseur offrent au spectateur une entrée joyeuse dans la danse : ils l’atteignent au plus profond de lui-même et finissent peut-être par réajuster son regard.

Un acte est une chose terrifiante. Il est vrai qu’un acte pousse son premier cri de naissance au moment précis où il congédie tout acte. Mais c’est aussi pour cela qu’on oublie souvent, au moment d’agir, l’origine de l’expression. Ce qu’on appelle en général « expression » est en réalité le nom de ce qui a oublié son origine. L’expression est une espèce d’auto-sécrétion, et non pas un motif apparu dans un but précis (comme une image sur une porte coulissante est en rapport avec cette porte). Mais il arrive aussi que des actes nous transpercent brutalement avant que nous ayons eu le temps de reprendre notre souffle. A ces instants-là, comme ce vide transpercé, c’est avec beaucoup d’éclat que nous… que notre danseuse vient à l’existence.


Déplacements soumis à une énergie pulsionnelle et dépourvus de tout but à atteindre.




les CONF’Errance(s) VIVANTE(S)

CONF’Errance VIVANTE #1
Migrant(e)s ou Réfugié(e)s ?
Hommes Femmes ou Enfants ?
L'exode des réfugié(e)s espagnol(e)s 1937-1940
par Marie-Christine Duret et Maud Bornier


1er Sujet de CONF’Errance VIVANTE :
Historique de l'exode et de l'accueil des femmes espagnoles réfugiées en France :
Exemple de la Drôme

Sources :
Cette « CONF’Errance VIVANTE » rend compte d’une Etude de Recherche menée par Marie-Christine Duret, qui a volontairement limité strictement sa source aux Archives d'Etat : Archives Départementales de la Drôme.
La méthodologie de Recherche appliquée est issue des travaux de l’historienne Arlette Farge.
Il s’agit également d’une Etude immédiatement produite en aval des travaux de Maëlle Maugendre dont la thèse ouvre une brèche dans le domaine de la Recherche et propose un nouveau champs d'investigation historique sur Les Réfugié-e-s Espagnol-e-s de La Retirada, en focalisant l’analyse historique selon « les problématiques de Genre ». C’est début janvier 2019 qu’est édité le livre de Maëlle Maugendre.

Création de la « CONF’Errance VIVANTE »
Marie-Christine Duret, Hispaniste, a fait appel aux talents de Maud Bornier, Artiste, pour la construction de cette « CONF’Errance VIVANTE ».
L'artiste met en mouvement toute une partie des éléments de Recherche à travers l'évocation des artéfacts, éléments de Recherche mis en évidence par les historiens archéologues de l’Exode de La Retirada. Elle construit sa proposition en complicité, sur la base des transmissions de Marie-Christine Duret, et investit l'espace visuel, le champs et le discours de la conférencière, puis provoque une résonance physique et un ressenti simultané chez les personnes présentes.

Cette « CONF’Errance VIVANTE » vise :
à faire voir et à faire savoir le trajet de ces femmes espagnoles et leur accueil dans la Drôme, pour donner à reconnaître leur vécu
à mettre en oeuvre l’expression des éléments qui permettent une prise de conscience des réalités vécues par ces personnes qui marchent en exode vers l'exil, au risque de leur vie  ; un cheminement qui les mène vers une terre d’accueil où elles devront obligatoirement s’adapter, et qu'elles n'ont pas choisie
à permettre au public de se familiariser avec les stratégies de survie que ces femmes ont été amenées à mettre en place pour cette expérience de leur survie puis de leur vie.

Ce que n'est pas cette « CONF’Errance VIVANTE » :
une conférence classique, une « conférence gesticulée », une représentation théâtrale ou un spectacle.

Cette CONF’Errance est VIVANTE. Pourquoi ?
Cette CONF’Errance est « VIVANTE », parce que sur la base de volontariat, des textes sont distribués au public à l’entrée de la Conférence, aux personnes qui souhaitent les lire à des moments précis du déroulé de la séance.
Cette CONF’Errance est « VIVANTE » parce que Maud Bornier, par sa création et son expression artistiques, féminines, établit un lien en chair et en os entre sa gestuelle et la Mémoire de la vie de ces Femmes espagnoles durant trois ans de guerre et d’exode vers une terre d’accueil, vers leur exil définitif.
Elle fait aussi ce lien en chair et en os entre l’Histoire et la représentation de l’Histoire et ses différentes Mémoires.
Cette CONF’Errance est « VIVANTE » car le lien en chair et en os apporté par l’artiste entre Vies, Histoire et Mémoire. Par une gestuelle féminine, l’artiste renvoie directement la vie se confronter à l’actualité brûlante de cette période de l’Histoire - et dans le Présent de l’Histoire - des pays qui composent aujourd’hui cette Europe.
Enfin cette CONF’Errance est « VIVANTE » parce que la population française étant caractérisée par ses origines multiples, le public est sensible à la teneur et à l’essence de ces sujets qui le concernent de toute façon, de près ou de loin, directement ou indirectement.


La proposition d'une présentation de cette CONF’Errance VIVANTE est enrichie des options suivantes : - un atelier-rencontre de 2h pour le public participant, avec les auteures de la CONF’Errance VIVANTE et d’éventuels partenaires - une prise de son et un montage d'émission radiophonique - une prise d'images et un montage de film-documentaire

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